Une reconnaissance européenne pour mon travail : j’ai obtenu la certification Qualified European Photographer – QEP
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de partager avec vous une étape marquante de mon parcours de photographe professionnel : l’obtention du titre de Qualified European Photographer, plus connu sous l’acronyme QEP. C’est une nouvelle que j’ai accueillie avec émotion et fierté, car elle symbolise à la fois un accomplissement personnel et une reconnaissance officielle à l’échelle européenne.
Qu’est-ce que la qualification Qualified European Photographer ?
Le QEP est une certification délivrée par la Fédération Européenne des Photographes Professionnels (FEP). Elle a pour objectif de valoriser les photographes qui démontrent un haut niveau d’expertise, tant sur le plan technique qu’artistique. Il ne s’agit pas simplement d’une récompense ou d’un concours, mais d’une véritable reconnaissance de la qualité du travail photographique, fondée sur des critères rigoureux et un processus de sélection exigeant.
Pour postuler, chaque photographe doit constituer un dossier solide et cohérent. La première étape consiste à choisir une spécialité (portrait, mariage, publicité, architecture, etc.) puis à soumettre une série de 12 photographies soigneusement sélectionnées. Ces images doivent illustrer non seulement une maîtrise technique irréprochable, mais aussi une cohérence visuelle, une intention artistique affirmée, et une capacité à raconter une histoire ou à exprimer une vision claire.
Le jury, composé de photographes européens reconnus dans leur domaine, examine chaque dossier de manière anonyme. La délibération est précise, parfois sévère, mais toujours juste. Les résultats sont ensuite communiqués quelques semaines plus tard, et les lauréats peuvent officiellement porter le titre de Qualified European Photographer.
Pourquoi ai-je décidé de me présenter au Qualified European Photographer
?
Cette démarche n’est pas anodine. Elle représente des semaines — parfois des mois — de réflexion, de travail d’édition, de révision, de remise en question. J’ai choisi de me lancer dans cette aventure pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, cette certification européenne est une manière de valider mes compétences et mon engagement professionnel auprès de mes pairs. Elle témoigne d’un niveau de qualité reconnu à l’échelle internationale, ce qui me permet d’inscrire mon travail dans un cadre professionnel structuré, exigeant et tourné vers l’excellence.
Ensuite, c’est un défi personnel que je voulais relever. Préparer une série cohérente, équilibrée, forte, avec une direction artistique claire, m’a permis de revisiter ma pratique avec un œil neuf. Cela m’a obligé à faire des choix, à affiner mon écriture photographique, à resserrer mes thématiques. Ce processus, bien qu’introspectif, est aussi très formateur.
Enfin, cette démarche s’inscrit pleinement dans ma volonté de faire évoluer mon travail, de le faire reconnaître, mais aussi de rester en constante recherche, en remise en question constructive. En tant que photographe, je crois qu’on n’a jamais fini d’apprendre, ni d’explorer.
De la science-fiction à la réalité, et de la réalité à la science-fiction
Mon projet artistique pour mon Qualified European Photographer vise à présenter une ode à la culture populaire graphique des 20 dernières années relative à l’Univers du merveilleux entre fiction et réalité, mettant en scène soit des figurines de collection soit des acteurs humains désignés sous le nom de Cosplayers. L’intention de cette présentation est d’offrir une expérience immersive, transportant le spectateur dans un monde où les frontières entre le réel et le fantastique s’estompent. De la science-fiction à la réalité, et de la réalité à la science-fiction, chaque photographie met en lumière une illustration de cet univers artistique visuel de la culture populaire émergente.
Une étape qui donne du sens
Obtenir la certification Qualified European Photographer n’est pas une fin en soi, mais une étape importante dans mon parcours. C’est une balise qui me permet de mesurer le chemin parcouru, et de tracer avec plus de clarté la suite à donner à mon travail. Cela m’encourage à poursuivre, à affiner encore mes projets, à rester fidèle à ma démarche, tout en l’ouvrant à de nouveaux défis.
Je suis heureux de partager avec vous la série de portraits qui m’a permis d’obtenir ce titre. Si elle vous touche, si elle résonne avec ce que vous aimez dans l’image, alors cette reconnaissance a encore plus de sens.
Merci à toutes celles et ceux qui me soutiennent depuis le début — les personnes que j’ai photographiées, mes proches, mes collègues, mes formateurs, mes modèles.
Ce titre, je le dois aussi à vous.