J’ai une très belle nouvelle à vous partager : ce dimanche soir, j’ai eu l’immense bonheur de recevoir le titre de “Portraitiste de France” avec la mention “Excellence”, décerné par un jury de pairs reconnus dans notre belle profession.

C’est une distinction qui me touche profondément. Au-delà du simple diplôme, ce titre représente pour moi un aboutissement, une reconnaissance du chemin parcouru, mais aussi un nouveau départ. Un “flash”, un éclairage bienveillant sur mon travail, qui me donne une énergie nouvelle pour continuer à avancer, affiner mon regard, affirmer ma sensibilité et toujours chercher à révéler ce qu’il y a de plus juste, de plus humain, dans un visage, une posture, une lumière.

Ce titre m’accompagnera dans mon évolution professionnelle, mais il éclaire aussi la profession que j’ai choisie — et que j’aime viscéralement. Celle de photographe portraitiste, un métier exigeant, parfois solitaire, mais si riche de rencontres et d’émotions. Un métier que je suis fier d’exercer et dont je compte bien continuer à porter les couleurs avec passion et conviction.

Si j’en suis là aujourd’hui, c’est aussi grâce à celles et ceux qui m’ont accompagné, soutenu, guidé. La personne que je suis – avec ses qualités et, sans doute, beaucoup plus de défauts – a appris, grâce à la présence d’amis, de collègues, de modèles, de clients, à faire vibrer ce souci de l’esthétique, de la nuance, à affiner ce regard qui cherche la beauté, même dans ses parts d’ombre. Je ne les nommerai pas ici — ils se reconnaîtront — mais je tiens à les remercier du fond du cœur. Votre confiance, vos regards, vos paroles, votre patience parfois, ont nourri mon travail et mon élan.

Je veux aussi remercier ceux qui ont été, disons-le, moins bienveillants. Car c’est aussi là que l’on apprend. Dans les critiques injustes, les silences, les découragements. J’y ai puisé la force de me relever, d’apprendre à poser un regard plus solide, plus libre. J’y ai cultivé ma résilience. La vie est faite de ces contrastes — comme en photographie — et c’est aussi ce qui permet de créer de la profondeur, du relief, de la vérité.

La photographie, à mes yeux, n’est pas seulement une technique ou une belle image : c’est une rencontre. Une rencontre avec soi-même, avec l’autre, avec le moment. Dans une bonne photographie, on doit pouvoir entrevoir l’âme de la personne, sa vérité intime, fragile, belle. Si je faisais aujourd’hui une photo de mon cœur, vous y verriez sans doute de la gratitude, de l’émotion… et un peu d’amitié.

Mais alors, qu’est-ce que ce titre de “Portraitiste de France” ?

Ce n’est pas un simple concours. C’est une qualification professionnelle qui permet à des photographes français de faire évaluer leur travail selon des critères exigeants. Tous les deux ans, plusieurs centaines de photographes professionnels soumettent leur dossier à un jury rigoureux, composé de grands noms de la profession : Portraitistes de France de longue date, Meilleurs Ouvriers de France, Qualified European Photographers… Des experts qui connaissent à la fois la technique, l’émotion et la complexité de ce métier.

Recevoir la mention “Excellence” dans ce contexte, c’est à la fois un honneur, une immense joie et une responsabilité. Cela signifie que la qualité de mon travail est reconnue à un très haut niveau, et cela m’encourage à continuer à chercher, à progresser, à me dépasser.

Merci à toutes et à tous. Ce titre, je ne le reçois pas seul : il est le reflet d’un parcours partagé.